Travaux en cours - Ciné Mania
ALTO-STUDIO
 

ça continue...

ouh là là... Ca fait super longtemps que je n'ai rien écrit, par faute de temps je pense...

Voilà donc le tournage de mon court continue, mais pas aussi rapidemment que je le souhaiterais (ça m'apprendra à choisir des comédiens surbookés qui n'habitent pas la même ville...). Néanmoins, il ne reste que quatre scène à mettre en boîte ; sur quatorze, on peut dire que le principal est fait.

Mais un gros problème demeure : une scène de nuit en extérieur, censée se passer plus ou moins en été, n'a pas encore été tournée faute de pouvoir concilier les disponibilités des comédiens. Je crois qu'il va falloir que je change ça en une scène d'intérieur, parce que si on voit les acteurs emmitouflés dans de gros manteaux, faisant de la buée à chaque fois qu'ils ouvrent la bouche, alors que le lendemain dans le film ils sont en tee-shirt et le soleil tape dur, mon niveau de crédibilité va en prendre un coup... Tels sont les aléas des structures plus qu'amateurs !

Côté montage, j'ai pas vraiment commencé puisque j'ai peur qu'une fois en plein dedans je serais frustré de ne plus pouvoir avancer avec les séquences qui me manquent, donc je fais pour l'instant des petits tests d'étalonnage, sans aller plus loin. Je m'y attaquerai réellement une fois que j'aurai tout mon matériel filmique à disposition.

 

Tournage mouvementé

Hier, vendredi 22, je tournais quelques plans pour mon court à la gare SNCF, essentiellement sur le quai, en prenant les TGV à l'arrêt. Je m'étais pourtant assuré sur le forum du Repaire qu'une autorisation n'était pas nécessaire (puisqu'il ne s'agit pas là d'une oeuvre à caractère commercial)... Et bien j'ai eu de la chance de tomber sur un employé de la SNCF sympa la première fois; il m'a simplement demandé de ne pas filmer les agents en service et les voyageurs qui ne le souhaiteraient pas. Mais j'ai eu droit à une seconde remontrance quelques dizaines de minutes plus tard, alors que je filmais dans le hall. Une hôtesse d'accueil vient me voir en me disant un truc du genre "Vous n'avez pas d'autorisation signée, il faut que vous alliez tout de suite à l'accueil voir cela avec le responsable". Grnx !!! Heureusement, je retrouve là-bas le monsieur que j'avais vu sur le quai qui me dit simplement qu'il faut normalement prévoir un tournage quelques jours en avance histoire d'être en règle.

Pour ma part, j'ai eu la chance de tomber sur quelqu'un de sympa qui ne m'a pas posé de problème, mais si vous souhaitez tourner vous aussi dans une gare, suivez mon conseil pour ne pas voir votre tournage interrompu ! En tout cas, s'il y a une prochaine fois, je demanderais effectivement l'autorisation signée pour éviter toute interruption impromptue...

 

Deuxième journée

Aujourd'hui, dimanche 17 septembre 2006, par la grâce des dieux de l'Olympe et surtout du grand Zeus, il a fait beau. Et ça tombait super bien, parce que moi j'avais prévu de tourner une scène en extérieur dans un parc près d'une rivière. Du coup, j'ai eu la chance d'avoir une lumière magnifique. L'espace de quelques instants, je me serait presque pris pour Auguste Renoir, comme s'il s'agissait des bords de Seine à Chatou ou Bougival, en train de composer les Canotiers ou bien encore la Grenouillère. Les reflets du soleil sur le pont, les petits canards qui font "coin-coin", les taches de lumière à travers le feuillage des arbres... Bon d'accord, j'avais pas de pinceau, c'est ma VX2000 qui a presque tout fait (j'ai quand-même composé quelques cadres pas trop mauvais...). Tout ça pour dire que c'était une journée d'autant plus exceptionnelle que la météo ne l'avait pas vraiment prévu.

C'était donc la deuxième journée de tounage de mon nouveau court, par laquelle nous avons commencé une scène d'intérieur, bouclée assez rapidemment, et nous avons enchaîné dans le parc en question. Tout cela commence à prendre forme, déjà trois scènes sont dans la boîte, j'ai une heure quarante de rushes, de quoi commencer bientôt à monter.

Pour le plaisir, une petite capture :
 

Premier clap

Aujourd'hui, 14 septembre 2006, première journée de tournage de mon nouveau court, intitulé provisoirement Lost in lights, et qui sera le quatrième.

Je dois dire que c'est toujours assez excitant de se lancer dans un nouveau tournage, surtout quand ça fait longtemps qu'on y réfléchit et qu'on n'attend que ça. J'ai écrit les premières grandes lignes de ce scénario au mois de janvier, et depuis, j'y pense très souvent, en essayant de trouver une idée tous les jours pour améliorer l'histoire, la mise en scène, ou même le montage. La première journée de tournage, c'est donc une première vision réelle de son histoire qu'on n'a pas cessé de se retourner dans sa propre tête depuis des mois; c'est le moment où ça doit vraiment fonctionner, sinon ça la fout mal.

C'est également la première fois que je testais mon grand-angle acqui il y a quelques jours sur e-bay : le SONY HG0758; et bien c'est une véritable petite merveille (vous allez me dire pour le prix il peut !). Très peu de distorsion vertiale, image nette en tout point, tout en élargissant réellement le champ de la caméra. Ça me change de toutes les autres merdes que j'ai pu avoir entre les mains (y compris des Sony). Comme quoi, "le prix s'oublie, la qualité reste".

Ce que j'appréhendais d'autant plus lors de cette journée, c'est que la scène à tourner est celle qui comporte le plus de dialogue dans le film, et que je travaillais avec un de mes acteurs pour la première fois. Il fallait donc apprendre chacun les méthodes de travail de l'autre, et répéter les lignes de texte, pour le coup assez nombreuses.

Au final, tout s'est très bien passé, on a réussi à répéter puis à tourner dans la foulée, ce qui n'était pas assuré au départ au vu de l'ampleur de la tâche qui nous attendait. Le jeu a été très bon, je pense que je garderais pour l'ensemble de la scène un plan-séquence, solution qui à mon avis s'adaptera le mieux non seulement à la situation dans laquelle se trouvent les personnages dans l'histoire, mais aussi aux conditions dans laquelle elle a été tournée.

Voici une première capture qui sort directement du camescope, donc brute d'étalonnage :